L’AIEA s’inquiète de la restriction des inspections depuis février par le gouvernement iranien, qui "entrave sérieusement" les activités de vérification, selon un récent rapport. Autre question en suspens, la situation de quatre sites non déclarés, où des matières nucléaires ont été détectées, pose également problème.
Le traitement des inspecteurs fait aussi l’objet de préoccupation alors que plusieurs ont été "soumis à des fouilles excessivement intrusives par des agents de sécurité", selon l’Agence.
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Arrivé lundi soir à Téhéran, M. Grossi a rencontré le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, et le chef de la diplomatie, Hossein Amir-Abdollahian.
"Nous approchons du point où je ne pourrai plus garantir la continuité des connaissances" sur le programme nucléaire iranien, a averti le directeur général de l’AIEA. Or il s’agit d’un élément clé de l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 à Vienne mais moribond depuis le retrait en 2018 des Etats-Unis.