Les États-Unis ont menacé dimanche l'Iran de "graves conséquences" si leurs ressortissants étaient "attaqués", au lendemain de l'annonce par Téhéran de sanctions à l'encontre d'une cinquantaine d'Américains.
"Si l'Iran venait à attaquer n'importe lequel de nos citoyens, dont l'une des 52 personnes nommées hier, il ferait face à de graves conséquences", a déclaré le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan.
Samedi, Téhéran a ajouté plus de cinquante citoyens américains à une liste de personnes accusées d'avoir participé d'une manière ou d'une autre à la prise de décision ou l'organisation de l'élimination du général Soleimani.
Parmi ces noms se trouvent notamment le chef d'état-major américain Mark Milley, et l'ancienne ambassadrice des États-Unis à l'ONU Nikki Haley.
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Lundi, le président iranien Ebrahim Raïssi avait menacé de vengeance les anciens dirigeants américains, dont Donald Trump, à l'occasion d'un rassemblement à Téhéran marquant l'anniversaire de l'assassinat du général.
L'Iran avait aussi déclaré quelques jours plus tôt que l'administration américaine actuelle de Joe Biden était "responsable" de la décision de M. Trump d'éliminer Soleimani.
Le 3 janvier 2020, un drone armé avait pulvérisé le véhicule à bord duquel se trouvait Qassem Soleimani, architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient. L'attaque avait fait craindre une guerre ouverte entre Téhéran et Washington.