Il existe une marge pour puiser dans les surprofits réalisés par les producteurs d'électricité, selon le dernier rapport de la Creg, rapporte jeudi L'Echo. Le régulateur des marchés de l'électricité et du gaz estime qu'une contribution supplémentaire exceptionnelle de certaines centrales nucléaires pourrait être décidée par le gouvernement.
La Creg a étudié la question à la demande de la ministre de l'Energie, Tinne Van der Straeten. Un premier rapport, paru en octobre dernier, ne faisait état d'aucun surprofit, c'est-à-dire des bénéfices réalisés à la suite d'un événement extérieur (comme la hausse du prix du gaz sur les marchés de gros). "Mais dans sa mise à jour, que L'Echo a pu se procurer, la Creg invite le gouvernement à regarder du côté des centrales nucléaires les plus récentes du pays."
Dans ses calculs, la Creg a en effet estimé les bénéfices réalisés par les centrales jusqu'en 2025 et en a déduit les contributions de répartition correspondantes. Ici, il semble bon de rappeler que la situation est différente selon les réacteurs. Pour la Creg, il semble difficile d'envisager une nouvelle taxe pour les centrales dont la durée de vie a été prolongée.