L’impression d’avoir retrouvé le foot d’il y a 40 ans
Et s’il y en a bien un qui est chargé de raconter inlassablement la belle histoire de l’Union aux médias étrangers, c’est notre confrère Pascal Scimè.
"Franchement, je devrais peut-être changer de boulot pour devenir ambassadeur de l’Union", plaisante celui qui a coécrit un livre sorti à l’occasion des 120 ans du club. "Plus sérieusement, le phénomène intéresse. Pour les prestations sportives, mais aussi pour l’histoire : un club historique, le troisième le plus titré de Belgique, en léthargie depuis plusieurs décennies, qui revit grâce à des joueurs inconnus et revanchards, et puis qui fait la nique à tous les grands clubs. Ce que j’entends beaucoup auprès de mes confrères étrangers, c’est cette impression d’avoir retrouvé le foot d’il y a 40 ans, celui qui n’était pas sclérosé par l’argent, le jeu pour le jeu", décortique Pascal Scimè.
Rien que le nom sonne marrant en France
On trouvera confirmation des propos de Pascal Scimè en rencontrant deux journalistes français venus humer l’air du Duden lors du match Union-Ostende.
"Rien que le nom sonne marrant en France. On a l’impression que c’est un petit club", sourit Pierre-Hakim Ouggourni, journaliste pour Ouest-France. "Un promu qui est premier, ce n’est pas commun, ça fait penser à Leicester, on a envie de le vivre de l’intérieur et de le raconter à nos lecteurs."
"On ne va pas se mentir, on ne regardait pas les matches il y a quelques mois", admet Thymothé Pinon, journaliste pour France Football et L’Equipe. "Il se passe des choses quand on regarde l’Union, on ne s’ennuie pas. C’est un football énergique, attrayant. C’est un club pour lequel on se prend vite d’affection, parce qu’il y a cette ambiance sympa avec une tribune debout qu’on ne trouve pas souvent ailleurs."