Ocean’s Eleven sur Tipik : 3 raisons de (re)découvrir le classique des films de casse

Mais d’abord, replaçons l’histoire. Après quelques mois en prison pour diverses escroqueries, Danny Ocean ne semble pas calmé, que du contraire. Dès sa sortie il a déjà un nouveau projet en tête : réaliser l’impossible. Il veut organiser le casse du siècle en braquant en une nuit les trois plus grands casinos de Las Vegas (rien que ça !). Avec son ami Rusty Ryan, ils se mettent à la recherche des 10 voleurs capables de déjouer les systèmes de sécurité de cette chambre forte réputée imprenable. A la clé : 150 millions de dollars. Mais à y creuser de plus près, les motivations de Danny ne se résument pas uniquement à l’argent. Son but : ruiner Terry Benedict, l’amant de son ex-femme.

La première raison de (re) découvrir Ocean’s Eleven est très certainement son casting cinq étoiles. Il faut avouer qu’un film qui réunit George Clooney, Bernie Mac, Julia Roberts, Brad Pitt, Don Cheadle, Matt Damon, Andy Garcia, Elliott Gould (le père de Ross dans Friends) ou encore Casey Affleck, ça fait vraiment rêver. Et pour l’anecdote, le rôle de Danny (Georges Clooney) était à la base destiné à… Bruce Willis ! Il n’a pas obtenu le rôle dans le premier opus, mais fera quand même une apparition clin d’œil dans Ocean’s Twelve.

Le plaisir évident avec lequel iels se retrouvent à l’écran rend Ocean’s Eleven indétrônable.

Outre le casting, la deuxième raison pour laquelle on vous propose de (re) découvrir Ocean’s Eleven réside dans son lot de scènes spectaculaires (l’infiltration de Terry dans le casino, par exemple) et de ses répliques cultes. Afin de ne pas spoiler celles et ceux qui ne l’auraient pas encore vu, on se limitera à la fameuse réplique du "C’était bien la prison ? T’as reçu mes cookies ?".

À travers Ocean’s Eleven, Steven Soderbergh réussit à mettre tout le monde d’accord. Il concilie d’un côté des intérêts du grand public (en misant sur le divertissement) et d’un autre côté les spécialistes/cinéphiles du genre. En effet, le métrage contient tous les codes du film de casse : le recrutement de voleurs spécialistes, l’élaboration d’un plan en béton, son exécution (non sans couacs).

Enfin, le scénario bien léché et malin promet au public un suspens du début à la fin de l’histoire. D’un retournement de situation à un autre, c’est presque impossible de prévoir le dénouement.

Troisième et dernière raison : Ocean’s Eleven s’inscrit dans l’histoire du film de braquage. D’ailleurs, le film est un remake d’un classique du genre, l’Inconnu de Las Vegas de Lewis Milestone (sorti en 1960). La bande de voleurs surdoués est menée à l’époque par un séducteur hollywoodien super connu : Frank Sinatra. Quarante ans plus tard, Angie Dickinson et Henry Silva qui figuraient au générique du film font une petite apparition dans le Ocean’s Eleven de Steven Soderbergh. Le réalisateur tenait à faire un clin d’œil à la première version de l’histoire.

Ocean’s Eleven est à retrouver en TV sur Tipik ce samedi 4 février à 20h05. La diffusion du cycle des films se poursuivra durant tous le mois de février.