La Norvège, pays des Fjords, des rennes, des Vikings et… du football. Même si la sélection ne compte encore aucun titre à son actif, le football est devenu une telle passion dans ce pays scandinave qu’il est quasiment transmis de génération en génération. De Martin Ødegaard en passant par Kristian Thorstvedt, Alexander Sørloth et surtout Erling Haaland, la Norvège regorge de nouveaux talents dont les pères ont foulé les pelouses avant eux.
Il n’est pourtant pas toujours facile d’avoir un nom connu dans le football. Weah, Blind, Zidane ou encore Maldini ne sont que quelques-uns des joueurs les plus connus à avoir inscrit leur nom dans le panthéon du football avant leur(s) fils. Certains réussiront mieux que leur père, d’autres échoueront à l’égaler ou même à atteindre le plus haut niveau.
Du côté de la Norvège, la relève génétique est déjà bien assurée. Après la génération 80-90, c’est maintenant la nouvelle génération qui s’installe dans le football scandinave. On garde les noms de famille et on change le reste. Fini les Erik, Goran, Alf-Inge et autre Hans Erik et place respectivement à Kristian, Alexander, Erling et Martin. Les numéros aussi ont changé. Le talent lui, a augmenté. Ils évoluent tous aujourd’hui dans les plus grands championnats européens et permettront peut-être un jour à la Norvège d’accrocher un quart de final de Coupe du Monde, chose que le pays n’a jamais réalisée.
Des pères qui peuvent être fiers
Dans le chef des paternels, on est évidemment fiers. Même s’il existe toujours une part chez l’être humain qui déteste se faire battre, quoi de mieux si c’est par la chair de sa chair. Durant les dernières saisons, on a donc pu voir des papas Scandinaves ravis s’exprimer publiquement.
"C’est agréable de voir que vos enfants s’épanouissent et réussissent" déclarait Goran Sørloth au journal norvégien Aftenposten à propos de son fils, Alexander, lors de son transfert à Leipzig en 2020. "La confiance en soi est une denrée fraîche, et Alexander en est une bonne preuve". L’ancien joueur de La Gantoise a d’ailleurs égalé son père avec 15 buts marqués en sélection norvégienne.
"C’est agréable de voir que vos enfants s’épanouissent et réussissent"
Erik Thorstvedt n’est pas seulement le père de Kristian Thorstvedt ou un ancien gardien. L’ex-joueur de Tottenham est également le seul gardien à avoir été immortalisé sur une jaquette de FIFA (95). Il montre aussi l’admiration qu’il a pour son fils : "Il a toujours dû se battre, ça le rend fort mentalement", déclarait-il au journal Het Belang van Limburg lorsque son fils évoluait encore à Genk.
Dans la famille Ødegaard, le père, Erik Hans, est le seul à avoir continué dans le football. Entraîneur de Sandefjord, il a sauvé l’équipe de la relégation en D2 norvégienne. Pourtant, c’est souvent le fils qui s’exprime sur leur relation : "Mon père a été très important. Il a été mon entraîneur pendant toutes ces années […] J’ai appris de lui des choses que d’autres n’ont peut-être pas apprises de la même manière, à un jeune âge. Cela m’a donné une longueur d’avance" exprime-t-il au journal norvégien Tv2.
Chez les Haaland, c’est sûrement l’endroit où il est le moins difficile de constater la fierté du père, Alf-Inge. Toutes les semaines (ou presque) on peut l’apercevoir dans les tribunes de l’Etihad Stadium de Manchester City. C’est également celui qui s’exprime le plus dans les médias… et sur les réseaux sociaux.