"Au Baccara", vous l’avez dit dans beaucoup de vos interviews, évoquait le thème du jeu et formait du coup un album un peu plus jouette, espiègle. Ici, vous abordez des thèmes beaucoup plus complexes, introspectifs, plus personnels comme l’espoir, le deuil et puis l’amour toujours pour affronter certains évènements de la vie…
Alix : Oui, l’amour. L’amour sous des nouvelles formes parce que dans le deuil aussi il y a la révélation de l’amour. Quand tu perds un parent, c’est une forme d’amour très particulière, et face au deuil on redécouvre l’amour avec ceux qui restent. La maladie, le combat dans la maladie, ce sont aussi des choses qui se révèlent, des choses que tu n’avais pas prévues de dire et un enfant qui arrive c’est encore une nouvelle forme d’amour. L’amour est vraiment hyper présent dans ce disque sous plein de formes.
Jacques : Moi c’est la première fois où je parle quasiment que d’amour. Dans tous les morceaux j’en parle. Ce que je ne faisais pas avant. En grandissant on finit par être plus honnête avec soi-même. Ce n’était pas de la pudeur c’était parce que je ne trouvais pas ça beau et qu’aujourd’hui je trouve que ça l'est.
Il faut avoir vécu des choses dures pour pouvoir en parler ?
Alix : Pour se rendre compte que c’est un super véhicule en tout cas.
Jacques : Il faut vivre des choses pour se rendre compte que c’est précieux, oui.