Alors que tous les regards belges seront rivés vers les championnats de Belgique sur route ce dimanche, dans la foulée, le peloton gagnera les routes du Tour de France pour une 109e édition très attendue. Au compte-gouttes, les différentes formations participantes dévoilent les 8 coureurs qu’elles aligneront vendredi prochain.
Parmi les premières équipes à avoir officialisé son équipe, AG2R-Citroën Team a logiquement articulé son équipe autour de son leader, Ben O’Connor, candidat proclamé à un Top 10.
Pour épauler le Britannique, la formation française a dessiné une ossature de coéquipiers modèles. Parmi les heureux élus, Geoffrey Bouchard, Mikaël Cherel, Aurélien Paret-Peintre, Bob Jungels ou… Oliver Naesen.
Du haut de ses 32 ans, l’ancien champion de Belgique s’apprête donc à disputer son 7e Tour consécutif. Une sélection, qui n’était pas forcément garantie, mais qui le ravit et le soulage : "Ne pas être sélectionné m’aurait vraiment fait mal. J’avais peur, cela m’aurait donné l’impression que l’équipe ne croit plus en moi et que leur quota de confiance est égrené" a-t-il confié dans un long entretien accordé à HLN.
Conscient du rôle d’équipier de luxe qui lui sera attribué, Oliver Naesen, préféré à Greg Van Avermaet par exemple, ne se voit pas briguer des victoires d’étapes. Son objectif principal à lui ? Rester aux côtés de Ben O’Connor pour éviter que son leader ne perde du temps inutile : "Le rêve d’une victoire d’étape est toujours intact mais les occasions seront rares. Sur l’étape pavée, il faudra que je reste aux côtés de Ben. S’il atteint le premier jour de repos sans avoir perdu trop de temps, mon Tour sera réussi."
Avant cela, Naesen visera son 2e titre de champion de Belgique sur route, cinq ans après le premier : "C’est un jour qui a changé ma vie. Si jamais je ne gagne pas ce dimanche, j’aimerais que ce soit quelqu’un pour qui la victoire sera tout aussi symbolique que pour moi. Qui ? Je pense à Jasper Philipsen, Arnaud de Lie ou Remco Evenepoel, évidemment."