"Monsieur Van Quickenborne a eu un échange avec son homologue iranien qui a confirmé que Olivier Vandecasteele... Il a été condamné à 28 ans de réclusion dans les prisons iraniennes et c'est une information qu'on a appris hier", explique Olivier Van Steirtegem, porte-parole des proches d'Olivier Vandecasteele. "C'est une c'est un coup dur pour la famille, c'est une peine extrêmement dure, et on a aucune connaissance des charges qui pourraient peser contre Olivier."
Pour cet ami du Belge détenu en Iran, "il semblerait que la peine soit plutôt le miroir de la peine d'un ressortissant iranien qui a été condamné à 20 ans de prison en Belgique", à savoir Assadollah Assadi, diplomate condamné dans notre pays.
La Belgique comptait sur le tout frais "Traité de transfèrement de personnes condamnées" récemment conclu avec Téhéran, un texte semblant taillé sur mesure pour, dans l’autre sens, permettre de remettre à l’Iran ce diplomate condamné en 2021 à une peine de 20 ans de prison. Mais la Cour constitutionnelle a suspendu la semaine dernière la loi portant assentiment à ce traité, dans l’attente d’une décision sur le fond (possible annulation).
"Malheureusement, ce qui en est ressorti des trois ministres qui étaient présents c'est qu'il n'y a pas d'autre possibilité que le traité de transfèrement, ajoute Olivier Van Steirtegem. Ca veut dire que la Belgique ne peut pas dire aujourd'hui qu'on peut actionner telle ou telle piste pour libérer Olivier. L'unique piste serait l'activation du traité de transfèrement qui est le copier coller de septante-quatre autres traitaient de transfèrement et pour lequel la décision de la cour constitutionnelle a été plus que surprenante."
Selon la famille, les charges retenues contre Olivier Vandecasteele par la justice iranienne sont "toujours inconnues". Le gouvernement a, selon elle, confirmé que le Traité de transfèrement actuellement inopérant est la seule option pour obtenir sa libération.
"La situation d’Olivier Vandecasteele semble insignifiante malgré les risques pour sa vie et sa détention arbitraire", déplorent encore les proches du détenu, qui rappellent qu’il est toujours en grève de la faim.