Mais le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a déjà annoncé avoir l'intention d'user du droit de contrôle réservé aux victimes décidé par la Cour si le gouvernement utilisait ce traité pour le transfèrement d'Assadolah Assadi.
Pour rappel, Assadolah Assadi, diplomate iranien, a été condamné en Belgique pour un projet d'attentat terroriste contre un rassemblement de l'opposition iranienne en exil.
"Bien que (la Cour) n'ait pas annulé l'accord de transfert entre les deux pays, (elle) a donné aux plaignants le droit de revenir devant le tribunal", a réagi le CNRI. "Le Conseil National de la Résistance et les plaignants feront usage de ce droit pour empêcher la libération de ce terroriste", a-t-il averti.
À ses yeux, la libération d'Assadolah Assadi "est une violation de la résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies contre le terrorisme et encourage le régime des mollahs à poursuivre et intensifier les prises d'otages et le terrorisme".