Le gouvernement belge a décidé de ne pas recourir au traité de transfèrement conclu avec l'Iran pour obtenir la libération d'Olivier Vandecasteele. La mise en œuvre du texte aurait eu pour conséquence de laisser le citoyen belge en prison pendant encore des mois. Or, selon les informations disponibles, celui-ci risquait une nouvelle condamnation plus lourde que la précédente, a-t-on indiqué vendredi de source gouvernementale, et ce alors que des ressortissants européens ont été exécutés récemment ou condamnés à mort en Iran.
Ce traité de transfèrement permettait un échange entre le diplomate iranien Assadolah Assadi, condamné en Belgique pour un projet d'attentat terroriste à 20 ans de prison. Mais son application prenait de 6 à 8 semaines, sans compter le recours en justice qu'aurait intenté l'opposition iranienne, cible du projet d'attentat, comme un arrêt de la Cour constitutionnelle du mois de mars l'y autorisait. En définitive, l'affaire aurait été réglée au mieux à la fin de l'année.