L'organisme de surveillance sanitaire de l'Union africaine a estimé jeudi qu'"il n'y a pas lieu de paniquer" face au variant Omicron du Covid-19, qui a amené plusieurs pays à imposer de nouvelles restrictions sanitaires. Depuis l'annonce la semaine dernière de la détection de ce variant en Afrique du Sud, signalé ensuite sur plusieurs continents, de nombreux pays ont durci leurs contrôles aux frontières, interdit les voyages vers et depuis l'Afrique australe ou encore imposé le masque obligatoire dans certains lieux publics.
La variant Omicron a pour l'instant été signalé dans quatre pays africains (Afrique du Sud, Ghana, Nigeria, Botswana). La couverture vaccinale en Afrique reste faible, avec seulement 7% des 1,2 milliards d'habitants entièrement vaccinés. Les campagnes de vaccination ont connu un démarrage lent en raison d'un accès limité aux vaccins et souffrent également dans certains pays d'une grande méfiance envers les vaccins contre le Covid-19. L'Afrique a besoin d'1,5 milliard de doses pour vacciner 60% de sa population et atteindre un certain niveau d'immunité collective.