"On a besoin de Chiellini pour stopper Lukaku" : 'Big Rom' redouté dans la Botte

Pour Matteo Pessina, médian italien qui se révèle durant cet Euro, Romelu Lukaku sera difficile à contenir et le retour du 'Chiello' ne peut qu’être bénéfique. "Lukaku est le n°9 le plus fort du monde. Avoir déjà joué face à lui peut être un avantage mais on l’a vu face au Portugal, il n’a pas peur d’affronter 3 défenseurs d’un coup. Le retour de Chiellini nous serait d’une grande aide, c’est certain."

Les Juventini Chiellini et Leonardo Bonucci, la probable charnière italienne vendredi, Romelu Lukaku les a croisés quelques fois dans sa carrière. En six confrontations face à la Juventus (1 victoire, 4 défaites, un partage), le Diable rouge n’est parvenu à marquer qu’une seule fois, c’était sur penalty lors de l’avant-dernière journée de Serie A cette saison.

Souvent blessé, Giorgio Chiellini n’était sur la pelouse que 3 fois (+ une dizaine de minutes en fin de match) lorsqu’il a affronté Romelu Lukaku. Les suiveurs de la Serie A se souviendront notamment des deux dernières où le duel très musclé entre les deux hommes a été savoureux. Chiellini n’était certes pas parvenu à sortir Lukaku de son match mais avait pour le moins réussi son coup en limitant les initiatives individuelles de 'Big Rom'. Mais on l’a vu aussi pendant cet Euro, Lukaku peut être également décisif sans nécessairement marquer.

Kevin De Bruyne est l’autre Diable rouge redouté par les Italiens. Une absence du médian de Manchester City – touché à la cheville contre le Portugal – serait vue comme un soulagement. "Nous serions chanceux si De Bruyne et Hazard n’étaient pas là", écrit La Gazzetta dello Sport. "Sans De Bruyne, la Belgique est déforcée. On l’a vu contre le Portugal. Quand il est sorti, la Belgique est devenue une équipe prévisible que l’on peut limiter."

"Sans De Bruyne, les Diables redeviennent des petits anges", ose encore le quotidien qui décrit la Belgique comme un obstacle qui ne serait pas "infranchissable."

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