Malgré tout, l’outil peut être vachement utile si on l’utilise de manière intelligente. "C’est un outil génial, je pense qu’il faut savoir l’utiliser ! Ça peut être utile pour se lancer dans un travail de recherche ou même pour se donner des idées, je pense que ça va être vraiment utile dans le futur. Mais voilà, c’est sûr qu’il faut savoir s’en servir et toujours rester critique par rapport à ce qu’il dit", raconte l’étudiant de l’ULiège.
Aujourd’hui, c’est facile de déceler l’utilisation d’une intelligence artificielle grâce à certains logiciels comme gltr.io, mais il reste compliqué de détecter avec certitude une utilisation frauduleuse de ChatGPT. Toi et moi, on peut simplement paraphraser les réponses et détourner les outils de contrôles.
ChatGPT aura probablement le rôle d’un assistant virtuel
Le Vice-Recteur de l’ULiège prévoit alors deux alternatives pour l’enseignement : "Le premier, c’est effectivement contourner l’outil en sensibilisant les encadrants au fait que certaines tâches peuvent être résolues très facilement grâce à ChatGPT. Donc, il vaut mieux développer d’autres types de questionnements et des travaux en présentiel."
"L’autre possibilité, c’est de carrément intégrer ChatGPT à la fois dans les enseignements et dans les évaluations. Par exemple : partir des résultats fournis par ChatGPT qu’on aurait sciemment demandé et les mettre à l’épreuve par les étudiants et leurs esprits critiques. Finalement on tirerait parti de ce que ChatGPT peut raconter à propos de quelque chose et ce serait aux étudiants à compléter le discours incomplet de l’IA", poursuit Frédéric Schoenaers.