XVIe siècle : Première mention de l’exploitation du schiste à "l’Escaillière" et à la "Chayère". La pierre est utilisée pour la construction et pour couvrir les toits de "cornus", ardoises grossières assez épaisses.
1845 : Creusement du puits Marenne à la Plate des Près, bientôt suivi par le puits Collot, rue des Vanettes. Le puits, d’une profondeur de 40 mètres, est vendu en 1865 à E. Jacob mais est d’un rendement assez faible.
1870 : Le puits Sainte-Barbe est percé. La société Tock et Cie est créée en 1876 et permet l’apport en terrains et capitaux indispensable au développement de l’activité extractive. En 1900, le puits Saint-Martin est creusé sur le Plane.
XXe siècle : L’ardoisière de Warmifontaine est à son apogée : 300 ouvriers fabriquent chaque année 12 millions d’ardoises, ce qui fait de l’exploitation la première de Belgique, loin devant sa première concurrente.
1912 : En mars, l’effondrement des salles d’exploitation entre les puits Sainte-Barbe et Saint-Martin détruit une partie du village. L’exploitation est stoppée immédiatement et la société Tock est dissoute en 1912.
1924 : Les Ardoisières de Warmifontaine S.A. reprennent l’exploitation. Toutefois, jamais les rendements d’avant la catastrophe ne seront atteints. En 1975, les ardoisières de Warmifontaine, d’Herbeumont et de Martelange fusionnent et sont dirigées par la société INARBEL, qui est déclarée en faillite en 1983.
1988 : Après la faillite de "L’Ardoise Belge" qui a repris l’affaire en 1983, J. Goffinet exploite le site jusqu’en 2003 sous l’appellation "Ardoisière de Warmifontaine". D’autres exploitants éphémères se succéderont par la suite.
2010 : Le site est vendu à son propriétaire actuel, avec la volonté de maintenir le site en l’état et de garder ainsi les traces d’un riche passé industriel. Le verdou, où se sont accumulées les pierres non "ardoisables", offre des pierres de parement, de l’enrochement, du paillage pour l’horticulture… et disparaît peu à peu.