Les ambassadeurs

On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine

On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Direction Warmifontaine, du côté de Neufchâteau, où Jean-Marc Decerf, notre ambassadeur du Luxembourg, a testé pour nous la visite virtuelle de L’ardoisière…

On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine
On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine © Tous droits réservés

Un peu d’histoire…

XVIe siècle : Première mention de l’exploitation du schiste à "l’Escaillière" et à la "Chayère". La pierre est utilisée pour la construction et pour couvrir les toits de "cornus", ardoises grossières assez épaisses.

1845 : Creusement du puits Marenne à la Plate des Près, bientôt suivi par le puits Collot, rue des Vanettes. Le puits, d’une profondeur de 40 mètres, est vendu en 1865 à E. Jacob mais est d’un rendement assez faible.

1870 : Le puits Sainte-Barbe est percé. La société Tock et Cie est créée en 1876 et permet l’apport en terrains et capitaux indispensable au développement de l’activité extractive. En 1900, le puits Saint-Martin est creusé sur le Plane.

XXe siècle : L’ardoisière de Warmifontaine est à son apogée : 300 ouvriers fabriquent chaque année 12 millions d’ardoises, ce qui fait de l’exploitation la première de Belgique, loin devant sa première concurrente.

1912 : En mars, l’effondrement des salles d’exploitation entre les puits Sainte-Barbe et Saint-Martin détruit une partie du village. L’exploitation est stoppée immédiatement et la société Tock est dissoute en 1912.

1924 : Les Ardoisières de Warmifontaine S.A. reprennent l’exploitation. Toutefois, jamais les rendements d’avant la catastrophe ne seront atteints. En 1975, les ardoisières de Warmifontaine, d’Herbeumont et de Martelange fusionnent et sont dirigées par la société INARBEL, qui est déclarée en faillite en 1983.

1988 : Après la faillite de "L’Ardoise Belge" qui a repris l’affaire en 1983, J. Goffinet exploite le site jusqu’en 2003 sous l’appellation "Ardoisière de Warmifontaine". D’autres exploitants éphémères se succéderont par la suite.

2010 : Le site est vendu à son propriétaire actuel, avec la volonté de maintenir le site en l’état et de garder ainsi les traces d’un riche passé industriel. Le verdou, où se sont accumulées les pierres non "ardoisables", offre des pierres de parement, de l’enrochement, du paillage pour l’horticulture… et disparaît peu à peu.

On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine
On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine

Aujourd’hui...

De ce passé industriel subsistent quelques bâtiments, des murs de soutènement en schiste impressionnants, un lavoir, une forge…

Les puits ne se visitent plus pour le moment mais il est toujours possible de se promener dans le village et d’admirer tous ces vestiges en étant muni du livret gratuit à retirer à l’Office du Tourisme de Neufchâteau.

Et à ce même endroit, vous aurez l’occasion de tester l’immersion 3D dans la fosse grâce à un casque de réalité virtuelle (sensations garanties).

Le livret et l’immersion 3D ont été conçus pour les Journées du Patrimoine des 10 et 11 septembre derniers…

On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine
On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine
On a testé pour vous la visite virtuelle de L’ardoisière à Warmifontaine

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous