Cette semaine, avant le Tour des Flandres, place à un nouvel épisode d'On connait nos Classiques, notre podcast cyclisme. Nos journalistes se sont aussi intéressés à la situation de Remco Evenepoel.
"Au sujet de l'équipe Quick-Step, un point qui me tient à coeur. Ce n'est pas une critique, mais c'est un regret. Je ne comprends pas pourquoi Remco Evenepoel ne fait aucune course flamande. Je comprends qu'il ait d'autres objectifs, je comprends que ce ne soit pas sa tasse de thé. Je ne dis pas qu'il devait être au Tour des Flandres car le Pays basque commence le lendemain, mais de La Panne à l'Escaut, il y a six courses. Vous ajoutez même des courses d’il y a quinze jours comme Nokere ou Coxyde, le Nieuwsblad ou Kuurne, ou encore le Samyn, ça fait onze possibilités. J’aurais voulu qu’on le mette autour d’une table et qu’on lui dise ‘Choisis-en une ou deux, mais vas-y, tu vas apprendre aussi’. Remco dispute sa quatrième saison professionnelle, on sait qu’il n’a pas pu rouler durant le printemps 2020 à cause de sa terrible chute. C’est quand même son troisième printemps. Il y a certainement des raisons, je respecte les choix du staff et peut-être du coureur. A son âge, j’aurais trouvé normal qu’il en fasse au moins une", indique notre collègue RTBF Rodrigo Beenkens.
"En France, on a coutume de dire que c’est en allant faire les courses belges qu’on apprend le vélo. Remco a fait des courses belges, mais venir se frotter à ce profil de courses, c’est de l’apprentissage. Il ne faut pas attendre de lui des résultats sur ces courses même si je pense qu’il sera, s’il vient, au contact des meilleurs. Il apprendra sur le placement, sur la façon de gérer une course, sur plein de petites choses. Dans son cursus d’apprentissage du métier de cycliste, ça peut être très utile à l’avenir pour lui. Il a plein de qualités, mais il y a encore des éléments qu’il doit apprendre. Il les apprendra d’autant plus facilement et rapidement en venant sur ce type de courses. Tadej Pogacar ne vient pas que par hasard", précise pour sa part notre consultant Cyril Saugrain.