"On a Cian Uijtdebroeks qui est donc 3 ans plus jeune que Remco Evenepoel..." nous explique Rodrigo Beenkens. "Il termine maillot jaune au Tour de l'Avenir, avec plus d'une minute d'avance, et il termine, aussi, maillot blanc et maillot à pois. Je rappelle quand même le contexte. Les quatre premiers jours ont été catastrophiques. A la fin du 4e jour, il était 54e à 1'17", à cause de chutes et de crevaisons. Ensuite, il s'impose en ayant remporté les deux étapes reines... Ce qui est assez sensationnel, c'est que ses rivaux, dans ce Top 10 du Tour de l'Avenir, ont tous 20, 21 ou 22 ans. Donc tous 1, 2 ou 3 ans de plus que lui. Ce sont tous des 2000, 2001 ou 2002. Alors que Cian est né en 2003. Il n'y a que Lenny Martinez, qui termine 8e, qui est de la même année... Il a inscrit son nom au palmarès d'une course où les récents vainqueurs s'appellent Pogacar et Bernal."
"La Belgique aurait même pu faire le doublé, j'en suis convaincu."
"Si Lennert Van Eetvelt, grand talent et espoir au sein de l'équipe Lotto-Soudal Development, n'était pas tombé malade le matin de la 1ere étape de montagne alors qu'il était idéalement placé au général ! La Belgique aurait même pu faire le doublé, j'en suis convaincu. Lennert vient d'avoir 21 ans, il vient de se classer 2e du Tour d'Italie et il est aussi Champion de Belgique du Contre-la-Montre chez les Espoirs. Donc, il a, un peu, un profil "à la Ilan Van Wilder", pour ne pas encore dire "à la Remco"... Cela fait encore des grimpeurs de plus. Quand vous voyez ce qu'ont fait Mauri Vansevenant et Sylvain Moniquet au Tour d'Allemagne, dans l'étape reine. C'est incroyable !"