Santé physique

On sait pourquoi les lendemains de fêtes sont plus difficiles pour certains

On sait pourquoi les lendemains de fêtes sont plus difficiles pour certains.

© Reggie Casagrande

Pendant les fêtes, votre consommation d’alcool risque d'être supérieure à celle du reste de l’année. Vin, champagne, bière, liqueur, leurs effets sur votre organisme varient en fonction de votre état d’esprit, de votre âge mais aussi de vos gènes.

Pas tous égaux face à la gueule de bois !

Les lendemains de soirées plus ou moins arrosées peuvent être difficiles. Maux de tête, fatigues, courbatures, autant de signes caractéristiques d’une "veisalgie", plus couramment appelée "gueule de bois". Plusieurs facteurs entrent en jeu comme l’âge ou le sexe ou encore l’état psychologique d’une personne. Ainsi, l'anxiété, la dépression, le niveau de stress et la personnalité contribueraient à une expérience plus ou moins difficile.

Par ailleurs, les repas sont tardifs, rarement équilibrés et les nuits sont courtes. Ce changement de rythme, ajouté à de fortes émotions, contribue à dérégler vos habitudes. Autant de chamboulements susceptibles de rendre difficile l’assimilation par votre organisme. 

Les effets varient "en fonction du nombre de verres que vous buvez, de la vitesse d'absorption, de votre sexe, de votre âge, de votre taille et de votre poids, de votre mode de consommation de l'alcool, de votre humeur à ce moment-là, de votre niveau de fatigue, de votre condition physique et de ce que vous avez mangé", détaille le site Aide Alcool.

Votre ADN peut vous rendre plus vulnérable

Plus étonnant encore, l’une des explications se retrouve dans la biologie selon une étude américaine. Lorsqu'on boit de l’alcool, de l'acétaldéhyde liquide, un composé chimique ayant un rôle dans l'apparition des symptômes de la gueule de bois, est libéré dans l’organisme.

À ce moment, le gène ALDH2 entre en jeu. Il "limite la dégradation de l'acétaldéhyde, entraînant une plus grande accumulation de la protéine , donc des symptômes de gueule de bois plus importants", explique Craig Gunn, maître de conférences en sciences psychologiques à l'Université de Bristol dans The Conversation.

Les personnes atteintes d’une mutation de ce gène seraient donc plus touchées par les désagréments de l'alcool.

Pour en limiter l'apparition, il est conseillé de s'hydrater régulièrement tout au long de la soirée et... de boire modérément.

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