Les techniciennes de surface de la ville de La Louvière étaient en arrêt de travail ce lundi matin. Devant l’hôtel de ville, elles demandaient à être respectées. Les travailleuses dénoncent le comportement "rabaissant" d’une responsable et déplorent le manque de personnel et de matériel.
"J’ai été opérée à l’épaule, mon tendon a cédé", explique Rebecca, "nous devons sortir plus d’une cinquantaine de poubelles à deux, au lieu d’être cinq ou six, les malades longue durée ne sont pas remplacées", déplore-t-elle. "On manque de produits et on veut du matériel plus performant", demande Jeanine.
La délégation a crié son mécontentement jusque dans les locaux de l’administration communale. Elles ont été reçues par Françoise Ghiot, l’échevine des Ressources humaines, qui se dit étonnée, "on ne peut pas tolérer le manque de respect, tous les travailleurs de La Louvière sont essentiels, qu’ils aient un contrat ouvrier ou employé".
A l’issue de la réunion, les techniciennes de surface ont convenu de rependre le travail dès l’après-midi. Une rencontre entre les trois syndicats et la direction générale de la ville est prévue ce mardi pour "établir un plan d’action". Calogero Molina, délégué CGSP, reste toutefois vigilant : "un préavis de grève court toujours jusqu’au 31 mars".