Rafael Nadal n’a remporté qu’une seule fois l’Open d’Australie (2009), mais il a joué quatre autres finales (2012, 2014, 2017 et 2019). L’Espagnol souligne régulièrement qu’il a "souvent été blessé" au moment du premier Majeur de l’année.
Cette fois encore, il revient de plusieurs mois d’absence. En raison d’une blessure à un pied, il a manqué Wimbledon et l’US Open l’an dernier, mettant un terme à sa saison début août.
Désormais 6e mondial, il a réussi un retour tonitruant en remportant le tournoi ATP 250 de Melbourne, son 89e titre sur le circuit. Et si le physique tient, il sera forcément parmi les prétendants au titre pour porter à 21 le record de titres du Grand Chelem.
Samedi, à son habitude, il faisait profil bas : "Je profite des entraînements et je me sens à nouveau comme un joueur de tennis professionnel. Je joue un bon tennis", a-t-il commenté en assurant ne pas avoir d’objectif particulier.
D’autant qu’en plus de sa blessure à un pied, le Majorquin a contracté le Covid-19 en décembre et en a bien souffert.
"J’ai été très malade et il faut du temps pour s’en remettre", a-t-il reconnu. Alors, forcément, se pose la question du physique, si important dans le tennis du joueur de 35 ans.
"Je n’ai plus joué de matches en cinq sets depuis Roland-Garros et je n’ai joué que trois matches lors des six derniers mois. Donc évidemment, je ne sais pas" de quoi est capable son corps, a-t-il souligné.
Daniil Medvedev, 25 ans, sera forcément un des grands favoris sur le dur, sa surface de prédilection.
Le Russe, battu en finale l’an dernier par Djokovic, a pris sa revanche sur le Serbe quelques mois plus tard en finale à New York, où il est entré dans le cercle très fermé à l’ère du "Big 3" des vainqueurs en Majeurs, privant du même coup le N.1 mondial du Grand Chelem.
"Cela m’a donné beaucoup de confiance. Maintenant, je sais ce dont je suis capable, comment je peux jouer et ce que je dois faire pour jouer comme ça", a analysé samedi le N.2 à l’ATP.