On croyait se rapprocher de son dénouement mais la saga Novak Djokovic révèle de nouveaux éléments. Alors que la suspension du visa du joueur a été levée, les autorités australiennes ont encore des choses à régler avec Djoko. Cette fois, c’est une grosse erreur lors du remplissage du formulaire d’arrivée en Australie qui pose problème. Le Serbe n'est pas encore assuré de disputer l'Open d'Australie.
À la question "Avez-vous voyagé au cours des 14 derniers jours", c’est la case "Non" qui a été cochée. Or, selon plusieurs sources concordantes et des publications sur les réseaux sociaux, le joueur jouait au tennis en Serbie le 25 décembre, mais s’entraînait en Espagne le 2 janvier. Une fausse déclaration qui peut valoir jusqu’à un an de prison à son auteur en Australie. Le joueur serbe se serait défendu en prétendant que c’est la fédération australienne de tennis qui aurait rempli ce formulaire, qui reste malgré tout attribué au numéro un mondial. Et si c’est bien à la fédération qu’incombe cette responsabilité, elle fait tache dans le contexte actuel et démontrerait un amateurisme dans la façon dont ce dossier a été géré par l’entourage du Serbe et la fédération australienne de tennis. Cette dernière qui sortira également fortement affaiblie de toute cette histoire. Tout ça dans un climat de suspicion déjà très délétère.
D’autant que cette réponse est très importante dans la lutte actuelle contre le coronavirus, très loin d’être anecdotique. L’erreur commise pourrait donc avoir du poids dans la suite du dossier si les autorités australiennes voulaient s’en servir pour renvoyer le numéro un mondial en Serbie.