Open d'Australie

Open d’Australie : Pour le junior belge Alessio Basile, le tennis est une histoire de famille

Alessio Basile, qui participe à l’Open d’Australie chez les juniors

© Tous droits réservés

Par Christine Hanquet

Alessio Basile s’apprête à disputer un deuxième tour, chez les juniors, à l’Australian Open. En simple et en double. A 17 ans, le garçon vit sa première expérience dans un tournoi du Grand Chelem. Et il apprend vite. "Je savais que ce ne serait pas facile au premier tour, en simple, parce que c’était nouveau pour moi. J’étais un peu nerveux en début de match. J’ai essayé de me relâcher, j’ai continué à me battre, j’ai mieux joué, et j’ai réussi à m’imposer en trois sets, en sauvant quatre balles de match".

Quatre balles de match, autant d’obstacles qu’il a réussi à franchir, pour aller chercher ce premier succès dans un tournoi majeur. Symboliques, peut-être, de ces quatre opérations au cœur qu’il a déjà dû subir, pour tenter de soigner une tachycardie. Il n’est pas encore débarrassé du problème, mais il arrive à le gérer. Et il ne veut pas qu’il soit un frein à ses rêves. "Depuis que j’ai commencé à jouer au tennis, tout petit, participer à un tournoi du Grand Chelem était un objectif. Je suis content d’y être arrivé".

Il faut dire que le tennis, il est tombé dedans quand il était petit. Sa maman est Daphné Vande Zande, une ancienne top 200 mondiale, qui a joué les qualifications des quatre Grands Chelems (sans parvenir à se qualifier pour un tableau final), et qui avait atteint les quarts de finale chez les juniores à Roland-Garros. Et son papa est David Basile, ancien entraîneur d’Alison Van Uytvanck, notamment. "Quand je suis en Belgique, ce sont mes deux parents qui m’entraînent. Le principal conseil qu’ils me donnent, c’est de prendre du plaisir sur le court, de me donner à fond pour y arriver, et de travailler dur pour réaliser mes rêves. Prendre du plaisir en travaillant, en fait."

Roger Federer, son idole

Alors, ces rêves, quels sont-ils ? "La plupart des juniors avouent viser la première place mondiale. Mais pour y arriver, il faut d’abord entrer dans le top 100, ce qui est déjà quelque chose de beau. Je vais essayer de monter le plus haut possible au classement, et on verra où cela me mènera. J’aimerais bien, un jour, être un grand joueur du top 50. Si pas plus haut."

Comme tous les jeunes joueurs, il a une idole. "C’est Roger Federer. Dommage qu’il ne soit plus très actif sur le circuit. J’aime aussi un jeune gars comme Denis Shapovalov. Ou Frances Tiafoe, qui prend du plaisir sur le terrain".

Les joueurs professionnels, il ne s’est pas contenté de les admirer à la télévision. Il a déjà eu l’occasion de les voir "en vrai", sur les plus grands courts. "Je suis allé à Roland-Garros et à l’US Open, avec mon père, qui était entraîneur de joueuses qui y participaient. J’avais un badge, et je pouvais entrer sur les sites. C’était une belle expérience, qui m’avait donné envie de me retrouver moi aussi sur le terrain".

Alessio Basile étudie encore dans une école "normale", et il terminera ses études secondaires en juin prochain. Il parvient jusqu’à présent à bien combiner sa scolarité et le tennis. Il parle parfaitement le néerlandais et le français. A 17 ans, il a déjà vécu des expériences fortes, en jouant au tennis, en voyageant, et dans sa vie personnelle.

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma... Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Articles recommandés pour vous