Couronnement de Charles III

Ophélie Fontana présentera le couronnement de Charles III aux côtés de Patrick Weber : "Ce sera un événement historique à plus d’un titre"

© JEAN-MICHEL CLAJOT

Par Elise Vander Goten via

Ce samedi 6 mai, Ophélie Fontana présentera en direct la cérémonie du couronnement de Charles III aux côtés de l’historien Patrick Weber. "Un événement historique à plus d’un titre" souligne la journaliste.

De fait, le dernier couronnement d’un monarque britannique a eu lieu en 1953, lors de la montée sur le trône d’Elizabeth II, alors qu’elle n'avait que 25 ans. Cela fait donc plus de 70 ans qu’un tel événement ne s’est plus tenu, et c’est seulement la deuxième fois qu’il sera retransmis à la télévision. D’où l’engouement auquel on peut assister depuis quelques jours.

"Je pense que, vu que c’est un événement qui se produit peu dans le temps, le public est curieux de voir à quoi ça va ressembler, parce qu’une grande partie n’a pas vécu ça à l’époque avec Elizabeth II" avance Ophélie Fontana.

Des traditions et une histoire qui fascine

Si tant de gens suivent les actualités des têtes couronnées britanniques, c’est également parce la monarchie anglaise, contrairement à d’autres, reste encore aujourd’hui ancrée dans des traditions qui, dans un monde moderne et en perpétuelle évolution, suscitent un sentiment de fascination.

"Il y a eu quelques évolutions. Par exemple, la messe de couronnement ne se fait plus en latin mais en anglais, mais les principes de base, les livres auxquels on se réfère pour organiser ces couronnements datent de l’époque médiévale" développe Ophélie Fontana avant de conclure : "Je crois que ça attire les regards parce que c’est tellement spécifique, c’est tellement particulier que ça suscite la curiosité".  

La sobriété à l'ordre du jour

Bien que la cérémonie du couronnement de Charles III suivra presque à la lettre les traditions édictées par les livres anciens, cet événement ne sera toutefois pas aussi grandiose que l’avait été le couronnement de sa mère en 1953.

Interrogée à ce sujet, Ophélie Fontana rapporte ainsi que "la volonté de Charles III est d’y mettre moins de faste, car le contexte économique est compliqué partout en Europe, et au Royaume-Uni en particulier. La cérémonie sera donc un peu plus courte et il y a moins d’invités".

Pour rappel, 8000 personnes étaient effectivement présentes lors du couronnement de la défunte reine, tandis que seulement 2000 se rendront à l’abbaye de Westminster pour assister à celui de son fils le 6 mai prochain.

À mi-chemin entre le passé et le futur : le paradoxe de la royauté

Si le passé demeure une composante essentielle de l’aura de la monarchie britannique, on sent donc une volonté de la part de Charles III d’ancrer son règne dans une forme de modernité. Une tendance qui s’observe également en Belgique et aux Pays-Bas, et qui correspond à un désir de la population de voir ses souverains entrer dans une ère nouvelle.

"C’est paradoxal", commente Ophélie Fontana. "On voudrait que les familles royales se rapprochent de nous, évoluent, et d’un autre côté le fait qu’elles soient tellement éloignées de nos modes de vie actuels a un côté fascinant ".

"Je crois aussi que ça fait rêver les gens, que ça les fait replonger dans les livres d’histoire" ajoute-t-elle ensuite.

Un grand travail en amont

Diffusé le 6 mai prochain sur La Une, le couronnement du roi Charles III durera plusieurs heures et sera commenté en direct par Ophélie Fontana et Patrick Weber. Un exercice auquel la présentatrice s’était déjà livrée à l’occasion du mariage du Prince Harry et Meghan Markle, ainsi que lors des funérailles de la reine Elizabeth II, et qui requiert, nous confie-t-elle, une grande préparation en amont:  

"Ça fait plusieurs semaines que je lis des livres, que j’écoute des podcasts, que je me fais une revue de presse quotidienne et que je suis les sites anglais pour être à la source de l’information. Ma technique, c’est d’emmagasiner un maximum de matière, un maximum d’infos pour pouvoir rebondir sur tout ce qui se passe. Car même s’il y a une trame, il y a toujours aussi une part d’imprévu".

Ce travail préparatoire est d'autant plus important qu’une cérémonie de couronnement dure assez longtemps, comparé à d’autres événements royaux. "Les directs sont souvent longs, mais ici on va être dans une autre dynamique de durée, donc il faut avoir de nombreux sujets de discussion pour pouvoir meubler l’antenne" conclut Ophélie Fontana.

Rendez-vous donc le 6 mai sur La Une dès 8h30, pour suivre la cérémonie à ses côtés !

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma... Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous