Plus de six ans après les attentats du 13 novembre 2015, familles et proches des 130 victimes décédées dans les trois attaques qui ont frappé la capitale française, s’apprêtent à faire face aux quatorze accusés qui sont aux mains de la justice française. Six autres accusés renvoyés devant la Cour seront jugés par défaut, ils font toujours l’objet d’un mandat d’arrêt international mais leur sort reste incertain, plusieurs d’entre eux étant probablement morts en zone irako-syrienne.
Ce procès s’ouvre officiellement ce mercredi à midi trente pour se prolonger comme chaque journée d’audience jusqu’à 20 heures. Exceptionnel par son ampleur, avec près de 1800 parties civiles représentées et 330 avocats, ce procès le sera aussi par sa durée prévue, le verdict n’étant attendu qu’en mai 2022. Situation particulière, cette cour d’assises spécialement constituée ne comprend pas de jury populaire, uniquement des juges professionnels comme le prévoit la procédure française pour les affaires de terrorisme.