Si les ovnis se déplacent dans les airs, il est logique que les pilotes d’avion soient les mieux placés pour les observer. Et c’est vrai qu’en réalité, les forces aériennes de nombreux pays, ont enregistré des témoignages interpellant de leurs pilotes, parfois confirmés par des échos radars inexplicables.
C’est le cas de la Belgique. A partir du 29 novembre 1989, les témoignages d’objets étranges survolant notre territoire se font de plus en plus nombreux Pendant toute la durée de la vague d’observations, l’armée de l’air s’inquiète de voir son espace aérien violé à nombreuses reprises par des objets volants non identifiés. Nos militaires prennent tous les témoignages civils au sérieux.
Yves Meelbergs faisait partie des pilotes de F-16 chargés de poursuivre nos ovnis belges.
" Ce n’est certainement pas pris à la légère. Notre mission est de défendre l’espace aérien. On fait partie d’une coalition au sein de l’OTAN et il y a des avions de chasse qui sont prêts à décoller pour intercepter par exemple des avions étrangers qui n’auraient rien à faire là. Normalement, tout ce qui vole dans notre espace fait l’objet d’un plan de vol. Et à l’époque ce n’était pas le cas pour ces ‘ovnis’. "
Les deux premières tentatives d’interception n’ont rien donné. La troisième sera la bonne : dans la nuit du 30 mars 1990, Yves et son équipier reçoivent l’ordre de décoller immédiatement : l’ovni est revenu.
" Ça a pris quelques minutes pour détecter l’objet. Grâce au contrôleur au sol, nous avons fini par avoir une détection radar. On a essayé de faire une interception, mais à plusieurs reprises nous avons perdu le contact sur l’objet. En fait, cet objet volant non identifié avait un comportement erratique : il changeait soit d’altitude, soit de direction, soit de vitesse. Il fallait à chaque fois recommencer le processus pour de nouveau avoir une détection, s’en approcher etc.
Après une vingtaine de minutes, nous sommes parvenus à garder le contact et nous nous sommes approchés de l’objet à 7 ou 8 km de distance "
Détecter des ovnis avec des radars militaires au sol, puis envoyer des F-16 pour les intercepter et enregistrer des échos radars en vol qui confirment le tout, c’est très rare. Mais ce qui est encore plus rare, c’est que l’armée organise une conférence de presse pour l’expliquer. C’est pourtant ce que le colonel Wilfried de Brouwer a fait quelque temps après…