Même si le risque, à très faible concentration, est limité, le problème de l’introduction d’un composé interdit – l’oxyde d’éthylène – s’est amplifié au fil des analyses de contrôle. Après le sésame, l’oxyde d’éthylène a été repéré dans le E410, la gomme de caroube, un épaississant présent dans la composition de très nombreux produits comme la crème glace ou les sauces.
L'Union Européenne a tout d'abord adopté une politique très stricte : tous les produits infectés par ces matières premières devaient être retirés du marché même sans être analysés. Cette approche de tolérance zéro a fortement impacté le secteur agro-alimentaire.
Il a été possible de faire analyser des produits pour déterminer lesquels sont à risque ou non pour le consommateur
En octobre dernier, à la suite de discussions entre les Etats membres et la Commission européenne, un nouvelle approche - plus souple - a été mise en place. Jean-Sébastien Walhin, porte-parole de l’Afsca : " On a affiné l’approche des produits composés. Dès lors, il a été possible de faire analyser des produits pour déterminer lesquels sont à risque ou non pour le consommateur ".
Voilà comment l’hémorragie des rappels de produits dont un des composant est l’oxyde d’éthylène a pu être jugulée.