Le Premier ministre du Pakistan, Imran Khan, a demandé dimanche la dissolution du parlement, qui venait pourtant de refuser d'examiner une motion de censure contre lui en la jugeant inspirée par des "puissances étrangères".
"Cette motion de censure est contraire à la constitution. Je rejette cette motion en vertu de la constitution", a déclaré le vice-président de l'Assemblée nationale pakistanaise, Asad Qaiser, au début de la séance au cours de laquelle elle devait être examinée. Quelques minutes plus tard, dans un discours à la télévision d'Etat, M. Khan a annoncé qu'il demandait au président du pays de dissoudre le parlement.