"Si vous avez un entrepreneur qui travaille dans le domaine de la construction en Belgique et qui n’a aucun lien, aucune attache avec le Panama, mais qui décide d’envoyer toutes ses factures et sa facturation par le biais du Panama, ça pourrait poser des difficultés, puisqu’effectivement, il élude la TVA et, éventuellement, l’impôt des sociétés et les revenus professionnels qu’il pourrait tirer de son activité en passant par le Panama, sans aucune réalité économique, sans aucune réalité de terrain, puisqu’il ne construit rien et ne fait rien au Panama", illustre Me Antoine Chomé.
Par contre, si une entreprise belge "crée une deuxième société établie, par exemple au Panama ou aux îles Caïmans, pour effectuer des prestations qu’elle effectue sur place, il n’y aurait pas de reproches à lui faire, quand bien même on parlerait d’une société offshore, puisqu’il y a une réalité économique, une réalité de terrain et une activité exercée sur place", précise Me Chomé.