Il y a tout juste dix ans, l'Eglise catholique venait de choisir son nouveau chef : le pape François. Âgé de 86 ans et très populaire dans le monde, il a réformé l'Eglise sans pour autant remettre en cause la doctrine.
Très vite, le successeur de Benoît 16 a imprimé un style nouveau, qui a rapidement conquis les fidèles. "Il a quitté les habits d'une église de puissance pour revêtir ceux d'une église évangélique, de proximité avec les gens les plus faibles et les plus vulnérables", analyse Christine Pedotti, directrice de la revue Témoignage Chrétien.
Mais malgré son ouverture, des questions comme le mariage des prêtres ou la place des femmes dans l'église n'ont pas abouti à de vraies réformes. "Certes il a nommé un certain nombre de femmes à des postes importants à la Curie. Mais je vais être sévère : c'est une politique d'affichage qui cache difficilement la forêt du masculinisme, de la présence exclusive des hommes", estime Christine Pedotti.