En direct depuis La Foire du Livre, Le Mug accueillait Laurent Esnault, écrivain et journaliste qui publie son premier roman, Parce qu’ils sont là, adoubé par Amélie Nothomb, qui enrichit la première de couverture d’une phrase accrocheuse : "Lisez-ce livre et vous verrez comme nous sommes vivants."
Les morts sont encore présents aux yeux d’Adrien, sept ans, dont la maman est décédée en le mettant au monde. Il est effrayé par des fantômes qui viennent le hanter.
Amélie Nothomb, c’est mon idole, et avoir sa phrase sur mon premier roman, c’est magnifique.
Laurent Esnault nous raconte l’histoire de cette rencontre. Un matin, "je vois un appel privé s'afficher sur mon téléphone", et la voix d’Amélie Nothomb résonne : "J’ai commencé votre livre et je ne l’ai pas lâché. Bravo. Je suis d’accord pour faire une phrase d’accroche".
Ce livre qui, paradoxalement, parle de la vie et du bonheur de vivre chaque instant, a touché la romancière. Car la mort ne s’oppose pas à la vie, mais s’inscrit dans sa continuité, pense Laurent Esnault.
En bon journaliste, Laurent Esnault a mené son enquête. Il explore cet entre-deux insaisissable, Il a consulte des médiums, recueille des témoignages troublants de communication avec l’au-delà.
"La mort est un tabou absolu dans notre société." Laurent Esnault parle de ces gens qui n’ont pas enterré leurs proches pendant la crise sanitaire ou encore de ces maisons dans lesquelles les personnes âgées sont recluses, mises de côté. Finalement, ce roman révèle aussi la place muette, ignorée, évitée, de la mort dans nos sociétés.
"Un roman qui n’est pas ésotérique, et qui s’adresse à tout le monde. Un roman qui parle de la vie et de la mort" conclut avec simplicité Laurent Esnault.