La sixième étape de Paris-Nice a été annulée vendredi à cause de "vents exceptionnellement violents" dans le sud-est. "Moi je pèse 60 kilos, je ne tiendrais pas sur le vélo avec un tel vent", a commenté Jonas Vingegaard, dernier vainqueur de Tour de France.
Avec des tuiles qui "volent" et des arbres couchés sur la route, "ce n’était pas possible pour nous d’assurer la sécurité de la course. Préserver l’intégrité des coureurs et des spectateurs est notre priorité absolue", a expliqué à l’AFP Pierre-Yves Thouault, directeur adjoint du Cyclisme chez Amaury Sport Organisation.
Alors que les départements du Var et des Alpes-Maritimes avaient été placés en vigilance orange vents forts, ça soufflait déjà très fort, avec de puissantes rafales, au départ prévu en fin de matinée à Tourves.
Les organisateurs ont alors d’abord neutralisé toute la première partie de la course, fixant le nouveau départ au km 117,8 à La Fontaine d’Aragon. L’idée était de trouver un nouvel itinéraire plus court et éventuellement de rajouter une boucle sur le circuit final prévu à la Colle-sur-Loup. Avant de se rendre à l’évidence qu’il était trop dangereux pour les coureurs et le public de maintenir la course, une décision rare mais "inévitable".
"On a un peu attendu jusqu’à 13h00. À l’arrivée, on avait déjà enlevé un certain nombre de panneaux. Mais lorsque les gendarmes et mes équipes des routes sont allés sur l’itinéraire, ils ont vu des arbres tombés, ils ont pris des tuiles sur la voiture. On ne va pas faire n’importe quoi", a souligné M. Thouault, ajoutant : "Paris-Nice c’est ça, c’est parfois des conditions météo compliquées".