Les membres de la commission délibérative en ont par ailleurs appelé à dédier prioritairement la 5G, plutôt qu'à l'usage privé, aux opérateurs, aux entreprises (publiques et privées), à la justice et aux services d'urgence et à réserver à ces derniers une fréquence spécifique afin de renforcer la sécurité et de garantir la performance et l'accessibilité, en tout temps, des services tels que les services de lutte contre l'incendie, les services médicaux et la police.
A leurs yeux, il importe d'investir dans des projets pilotes susceptibles d'améliorer la qualité de vie en Région de Bruxelles-Capitale; de favoriser le réemploi des pièces contenues dans les smartphones et autres objets connectés obsolètes et de former les jeunes, e.a. les demandeurs d'emploi, à la création d'applications et d'utilisations futures de la 5G.
Pour lutter contre la fracture numérique, ils demandent encore de garantir l'accessibilité des services par des voies classiques pour les personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas se servir des outils informatiques et numériques.
Il y a encore un appel à une mise en place de la 5G dans la transparence de la part des opérateurs de télécommunication à l'égard des citoyen(ne)s.
Les 43 recommandations adoptées samedi vont être débattues en commission de l'Environnement et de la Santé. Le Parlement bruxellois sera ensuite tenu d'y accorder un suivi dans les six mois ou de publier une justification s'il n'y donne pas suite.