Le Comité de concertation de vendredi dernier a bien acté le passage en "code jaune" dans le baromètre corona. Un code jaune qui entre en application dès aujourd'hui. Cela signifie notamment la fin du port du masque généralisé dans les espaces publics et clos.
Malgré tout, ne jetons pas tous nos masques. Dans certains lieux, il sera encore indispensable. Il y a les transports en commun, les hôpitaux et les maisons de repos également.
Le secteur des soins se plaint d'ailleurs de ne pas avoir eu d'instructions claires et précises à l'issue du dernier Codeco.
Le masque reste obligatoire
Nous nous sommes rendus ce matin au service des urgences de l'hôpital de la Citadelle à Liège. Ici, les médecins et les infirmiers gardent le masque. C'est une obligation. "Rien ne change pour nous en milieu hospitalier puisque le port du masque reste obligatoire" explique Dr Stéphane Degesves, Chef du service des urgences à l'hôpital de la Citadelle de Liège. "Et je dirais que même s'il ne l'était pas, il est tout à fait logique. Nous sommes face à des patients potentiellement fragilisés, et donc, notre principale préoccupation, c'est de les protéger. Ça me semble logique de garder le masque encore un certain temps, le temps nécessaire."
Le Covid Safe Ticket, c'est fini
Dans le hall d'entrée, il n'y a plus de contrôle du Covid Save Ticket. "Le masque reste obligatoire comme les gestes barrières, mais on peut donc plus facilement venir rendre visite" ajoute Antoine Gruselin, le porte-parole de l'hôpital. "C'est toujours une personne pour le moment par patient. Par contre, c'est toute l'après-midi, alors qu'avant, c'était juste une heure. Donc on est vraiment en train d'ouvrir les vannes petit à petit parce qu'il faut vraiment faire preuve d'humanité pour les patients."
Et les personnes qui fréquentent la clinique comprennent parfaitement les décisions. C'est le cas de Daniel Deliège, septuagénaire, et de Rolande Lemmens: "Personnellement, j'ai 74 ans, j'ai fait tous mes vaccins, et j'estime que je dois me protéger et protéger les autres. On n'est pas encore au bout de la pandémie, on est loin, mais ce n'est pas encore terminé, donc personnellement, je continue à porter le masque en toutes circonstances quand je suis dans un lieu public." "Il y a quand même un certain afflux, et avec le nombre de personnes qui transitent à l'hôpital, il y en a toujours qui sont infectées, et on peut être avec eux aussi".