Désormais, la consultation des archives coloniales sera facilitée et les personnes demandeuses de connaître l’identité de leurs parents, frères ou sœurs, pourront accéder, avec moins de contraintes relatives à la protection de la vie privée, aux archives publiques ou privées afin de les identifier et de pouvoir entrer en contact avec eux, détaille le PS dans un communiqué. Concrètement, la proposition de loi crée une base légale, telle qu’exigée par le RGPD (règlement général sur la protection des données), pour permettre aux enfants séparés de leurs parents, frères, sœurs d’accéder aux archives de manière pleine et entière, dans un cadre scientifique, et de ne plus devoir recourir au consentement des personnes recherchées, souvent disparues ou décédées. En 2018, la Belgique avait reconnu la ségrégation des métis issus de la colonisation. Ainsi, entre 14.000 et 20.000 enfants métis nés de l’union entre des hommes blancs en poste au Congo et au Ruanda-Urundi et des mères rwandaises, burundaises ou congolaises ont été enlevés à leur mère et ramenés de force en Belgique.