La commission parlementaire sur le passé colonial de la Belgique s’est soldée ce lundi par un échec. Celle-ci se penchait depuis près de deux ans et demi sur les agissements de la Belgique dans ses trois anciennes colonies – la RDC, le Rwanda et le Burundi – et les suites qu’il convient d’y réserver. Faute de consensus sur des "excuses" à formuler aux anciennes colonies, aucune recommandation n’a été émise.
Socialistes et Écolos imputent la responsabilité de cet échec aux libéraux et au CD&V, mais aujourd’hui des pressions du Palais royal sont aussi évoquées. "Il était clairement et ouvertement dit au sein de la majorité qu’il y a eu des contacts et des blocages de la part de plusieurs acteurs, dont les présidents de parti mais aussi le Palais royal", explique Wouter De Vriendt (Groen) désormais ex-président de la commission. "Nous avions un consensus sur des excuses, et puis soudainement les forces conservatrices ont fait marche arrière", appuie Christophe Lacroix, député PS.