Quelque 100 à 150 personnes représentant les employeurs des entreprises d’économie sociale de la capitale ainsi que les organisations syndicales CNE et Setca se sont rendues au fin de matinée à proximité du parlement bruxellois pour tirer la sonnette d’alarme : la situation financière de ces entreprises à profit social est devenue intenable.
En cause : la flambée des factures d’énergie dont l’impact indirect sur l’équilibre financier des asbl bruxelloises est jugé très important.
Selon Bruxeo, la confédération des entreprises à profit social, au-delà de cela, l’inflation entraîne une série d’indexations des salaires sur une courte période. Or, cette indexation n’est pas systématiquement intégrée dans les règles de subventionnement.
Les indexations réglementaires des subsides structurels de frais de personnel sont respectées, mais elles interviennent souvent avec retard et sans couvrir les coûts de façon rétroactive. Pour certains secteurs tels que les entreprises sociales mandatées en insertion (ESMI) l’indexation n’intervient qu’en année n + 1 ce qui signifie que les structures doivent couvrir une hausse de leur masse salariale de plus de 10% en 2022 sur leurs fonds propres.