Les employeurs et les syndicats souhaitent que les délais de préavis de tous les ouvriers qui démissionnent soient fixés à un maximum de treize semaines. Ils sont parvenus à un accord à ce sujet au sein du Conseil national du travail (CNT), indique le syndicat chrétien CSC mercredi.
En 2013, la loi sur le statut unique a instauré de nouveaux délais de préavis égaux alors que ceux des ouvriers étaient auparavant nettement plus courts que ceux des employés. Pour tous les travailleurs qui démissionnent, le délai de préavis a été fixé à treize semaines maximum. Une disposition transitoire avait alors été élaborée pour les employés de niveau supérieur qui, en raison de leur ancienneté, devaient déjà prester un préavis supérieur à 13 semaines. Mais en raison d’un régime transitoire "mal formulé", des employeurs ont également appliqué la disposition aux ouvriers qui ont dû prester un délai de préavis plus long. Le CNT conseille donc au gouvernement et au Parlement de supprimer ce régime transitoire. Tous les travailleurs, ouvriers comme employés, devront alors encore prester au maximum 13 semaines lorsqu’ils démissionneront, quelle que soit leur date d’embauche. "Cela signifie que le préavis serait ramené de 15 à 13 semaines pour la plupart des ouvriers démissionnaires qui étaient occupés au 31 décembre 2013", précise la CSC.