Cette situation inédite et, il faut bien le dire, un peu cocasse, est loin de faire rire les responsables de la sécurité du rail qui cherchent des solutions pour déloger les animaux. En effet, les conséquences sont désastreuses : les trains ne pouvant plus circuler sur cette ligne, les usagers sont obligés d’emprunter des bus de remplacement ce qui ajoute 30 à 60 minutes de temps de parcours à leur trajet suivant le moment de la journée.
Mais avant que des travaux de réparation et de consolidation ne démarrent, il faut évacuer les blaireaux et plusieurs solutions sont évoquées.
La plus simple à mettre en place serait de construire un abri, une sorte de maison en sable, un peu plus loin dans la même zone où les animaux fouisseurs seraient attirés et où ils pourraient, à terme, élire domicile. Des barrières métalliques seraient alors placées pour les empêcher de revenir près du chemin de fer.
D’après la vice-ministre de la circulation est des infrastructures, Vivianne Heijnen, le chemin de fer est impacté en une quarantaine d’endroits dans le pays par des tanières de blaireaux. Mais l’animal est protégé aux Pays-Bas, tout comme en Belgique, au Luxembourg et au Royaume-Uni, on ne peut donc pas procéder n’importe comment et la procédure risque encore d’être longue.