Chroniques Culture

Peintre prolifique, après avoir été prédicateur dans le Borinage : il y a 170 ans naissait Vincent Van Gogh

"Les Tournesols", "La Nuit étoilée", "La Chambre à Arles"… Autant de chefs-d’œuvre qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque le nom de Vincent Van Gogh, un des peintres les plus connus de la fin du 19e siècle, qui aurait fêté ses 170 ans le 30 mars prochain.

Artiste mondialement connu, il est aussi une figure très populaire, chanté par Michel Sardou, Jean Ferrat ou encore Pierre Bachelet, comme le rappelait Françoise Baré, journaliste et responsable éditoriale du service culture de la RTBF, ce samedi dans le journal de 13 heures. C’était un personnage torturé, interprété au cinéma par Jacques Dutronc et Kirk Douglas, qui est venu lui-même dans le Borinage, où a vécu l’artiste entre 1878 et 1880, pour s’imprégner du rôle et le placer dans son contexte.

Là-bas, Van Gogh n’est pas venu (que) pour peindre : "Il est prédicateur laïc, car il a raté tous les examens pour devenir pasteur, raconte Françoise Baré. Mais il vit au plus près des mineurs, il est très mystique et veut vivre à la dure dans plusieurs endroits." Il partira rapidement, passera par Wasmes, Cuesmes, avant de faire les Beaux-Arts à Bruxelles. Il rejoindra ensuite les artistes de Montmartre à Paris, avant de se faire volontairement interner à l’asile de Saint-Paul-de-Mausole, près de Saint-Rémy-de-Provence, dans le sud de la France.

Plus de 870 peintures, 1000 dessins : Van Gogh aura été un artiste prolifique et hors-norme, en seulement dix ans. Et si l’on rappelle souvent que ses tableaux n’ont connu un véritable engouement qu’après sa mort, le monde de l’art connaissait tout de même Van Gogh et son œuvre radicale, en rupture avec l’art classique de l’époque.

"Il savait très bien ce qu’il faisait, ce n’était pas un fou complètement illuminé, précise Françoise Baré. Il était très connu des milieux, puisqu’il connaissait, grâce à son frère, tous les artistes importants, de Monet à Pissarro." Pourtant, Van Gogh n’aura vendu qu’un seul tableau, pour la modique somme de 400 francs : "Les Vignes Rouges", acquis par une peintre belge, Anna Boch.

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