S’oriente-t-on vers une rupture de stock de jouets pour les fêtes ? C’est à craindre. La faute à la pénurie de matières premières, encore elles. Mais difficile pour l’instant de savoir qui en souffrira le plus. Sans être vraiment inquiètes, les grandes enseignes s’y sont toutefois préparées. Elles gèrent leur stock restant et ont pris les devants pour contourner le problème.
Chez Colruyt Group, pour ses magasins Dreamland, on est prêt à faire face à une éventuelle pénurie même si, comme l’affirme la porte-parole, "c’est encore un peu tôt pour l’affirmer". Ce qui est certain par contre, c’est que le groupe cherche à faire évoluer l’origine de ses jouets, préférant se tourner vers l’Europe plutôt que vers la Chine.
Entre pénurie et hausse du prix de l’énergie
Autre inquiétude : combien vont coûter les jouets cette année ? Entre les frais de transport, la pénurie de matière première et la hausse du prix de l’énergie, les jouets risquent de devenir impayables. En règle générale, la grande distribution compte bien faire des efforts pour éviter de faire fuir le client.
Mais qu’en est-il des plus petits magasins ? Chez Cotontige à Ath, Dominique propose des jouets en bois, des jeux de société, des poupées… Elle espère ne pas souffrir de cette vague de pénurie vu que les jouets proposés dans son magasin sont durables et locaux. Enfin, quand c’est possible.
Les commandes arrivent au compte-goutte
Parce que Dominique doit bien l’avouer, malgré ses efforts et sa volonté, difficile de se passer de l’Asie. "Cela fait trois mois que l’on passe nos commandes chez les fournisseurs mais on les reçoit au compte-goutte. Jusqu’à présent, ça va, mais pour certains produits j’apprends que ce ne sera pas disponible avant le 4 décembre car ils ont beaucoup de soucis d’approvisionnement auprès des fournisseurs !"
Le choix sur catalogue est fait. Reste à être livré à temps. Et la hausse des prix est déjà très concrète chez certaines marques.