Malgré les appels répétés du gouvernement français à négocier et à cesser les blocages, le syndicat CGT et la direction de TotalEnergies ne parvenaient pas à s'entendre lundi sur les modalités d'un dialogue sur les salaires, et le mouvement de grève a été reconduit jusqu'à mardi, alors que près d'un tiers des stations-service, tous groupes confondus, sont affectées par des pénuries de carburants.
Le mouvement a même fait tache d'huile dans une quinzaine de stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale de TotalEnergies.
Trois jours après être intervenu depuis un sommet à Prague, Emmanuel Macron a de nouveau appelé lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à "la responsabilité", en soulignant que "le blocage" des dépôts de carburant n'était "pas une façon de négocier".