Le suivi des infractions de roulage mineures en Belgique n’est pas optimal. Actuellement, trop de récidivistes passent encore entre les mailles du filet, regrette mardi Vias. L’institut de sécurité routière plaide donc pour l’instauration d’un permis à points semi-automatisé combiné à des sanctions judiciaires à partir d’un certain seuil d’infractions.
Vias a mené, à la demande du cabinet du ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet, une étude en deux parties visant d’une part à évaluer le système belge de suivi des récidivistes en le comparant avec ce qui se fait dans d’autres pays européens et d’autre part à considérer la manière d’optimiser les sanctions.
Les résultats de cette étude montrent que "la Belgique est à la traîne lorsqu’il s’agit de suivre et de sanctionner les infractions routières dites mineures, c’est-à-dire celles qui ne valent pas aux contrevenants de comparaître devant le tribunal", indique Vias. "Celles-ci ne sont généralement sanctionnées que par des amendes, sans qu’il soit tenu compte du nombre de condamnations antérieures".