Du côté des refuges animaliers par contre, pas de diminution du nombre d’adoptions à ce stade. Mais c’est justement dans cette optique que le permis reste particulièrement bien accueilli.
En première ligne lorsque des maltraitances sont détectées, le but de ce document n’est pas seulement de détecter les soucis et d’empêcher la récidive mais aussi d’éviter, au préalable, d’en arriver là : "Déjà, nous ne sommes pas d’accord avec l’argument qu’un poisson, un oiseau ou un lapin devraient être considérés différemment d’un chien ou d’un chat, explique Sébastien de Jonge, le président de l’ASBL "Sans collier" à Perwez. Ce sont des animaux qui ont tout autant de besoins physiologiques, qui peuvent vivre longtemps et quand on nous dit qu’on ne va pas dépenser quelques euros dans une commune pour obtenir ce permis afin d’acheter un animal qui ne vaut lui-même que deux ou trois euros, j’aurais tendance à dire que ça ne devrait pas être si peu cher et qu’entretenir cet animal en eau, électricité nourriture etc, signifie déjà que non, ça ne coûte pas que quelques euros…".
L’ASBL veut lutter contre cette perception erronée et justifie l’existence de ce permis pour ce type d’animaux justement parce que ce sont les oiseaux, les poissons ou les petits animaux qui sont le plus souvent victimes de négligence et que si une simple petite démarche administrative et deux euros suffisent pour faire passer l’envie de posséder un animal, "peut-être que ce n’est pas plus mal de ne pas en posséder tout court".