Pendant la pandémie de coronavirus, des scientifiques ont lancé des appels aux personnes souffrant d’une forme non sévère de Covid-19, dans le cadre de nouvelles recherches européennes.
C’est notamment le cas à Mons, où le professeur Jérôme Lechien administre aujourd’hui un traitement aux patients atteints d’anosmie… Et qui est déjà prometteur au niveau des résultats.
L’anosmie : qu’est-ce que c’est ?
L’anosmie se traduit par une perte de l’odorat, de manière temporaire ou permanente, d’une ou des deux narines. Si ce trouble est difficile à évaluer, on estime que moins de 5% de la population en souffre. L’anosmie peut être associée à une perturbation du sens du goût, voire à une perte totale, appelée alors agueusie.
L’impact du trouble de l’odorat sur les personnes touchées est assez conséquent : "Certaines odeurs ont quasiment disparu alors que d’autres sont fortement altérées", explique Yves Baste, un patient anosmique depuis cinq ans : "On perd toute saveur. Manger n’est plus vraiment agréable".
En plus de cet impact non négligeable sur la vie quotidienne des patients, cette situation peut même s’avérer dangereuse dans certains cas, comme pour la non-détection d’odeurs de gaz ou de brûlé par exemple.