Des femmes et des enfants figuraient parmi les touristes retenus, dont 80 étaient des Péruviens, 27 étaient originaires des États-Unis, d'Espagne, de France, du Royaume-Uni et de Suisse. Selon les Affaires étrangères contactées par nos soins, il n'y a finalement aucun Belge parmi ces touristes.
Beaucoup d'anxiété, beaucoup de fatigue
Le bureau du médiateur pour les droits de l'Homme a expliqué que des négociations avaient conduit les ravisseurs à "accepter notre demande de libération".
"Ils nous libèrent tous", a déclaré un peu plus tard à l'AFP Angela Ramirez, une cycliste péruvienne qui faisait partie du groupe.
Elle a ajouté qu'il y avait eu "beaucoup d'anxiété, beaucoup de fatigue" chez les touristes qui ignoraient quel serait leur sort pendant les 28 heures qu'aura duré leur épreuve et commençaient progressivement à manquer d'eau et de nourriture.
"Ils retournent déjà dans leurs lieux d'origine", a annoncé le ministre du Tourisme, Roberto Sanchez, aux journalistes à Lima.
Un responsable autochtone avait souligné que cette prise d'otages avait été décidée pour que le gouvernement envoie une délégation constater les dommages environnementaux provoqués par la fuite de pétrole.