Coupe du Monde 2022

Petit poucet des huitièmes, un coach passé par la Belgique et une équipe prête à marquer l'Histoire : l'Australie rêve de gloire

L’Australie voudra surprendre l’Argentine ce samedi.

© AFP

Grande surprise du groupe D en se qualifiant derrière la France, l’Australie impressionne durant cette Coupe du monde. Mais la tâche ne s’annonce pas facile pour les Socceroos qui devront écarter l’Argentine pour rêver d’une place dans le top 8.

Objectif ? Réaliser la meilleure Coupe du monde de son Histoire

Discrète lors d'un premier tour marqué par les surprises, l'Australie est pourtant en train d’écrire les grandes pages du football local puisqu’elle vient de passer la phase de poules pour la deuxième fois de son Histoire.

En 2006, lors du Mondial allemand, les coéquipiers de Tim Cahill parviennent à s’extraire d’un groupe compliqué composé du Japon, de la Croatie… et du Brésil. Les troupes entraînées par un certain Guus Hiddink tiennent même tête au futur champion du monde italien en ne s’inclinant qu’à la 95e minute et un penalty de Francesco Totti.

Depuis, les Océaniens ne sont jamais parvenus à sortir des poules, jusqu’à ce mondial Qatari et un magnifique six sur neuf face à la France, la Tunisie et le Danemark.

Un coach excentrique… passé par la Pro League

Graham Arnold. Si ce nom vous dit peut-être quelque chose, c’est parce qu’il est passé par la Belgique. Ancien joueur du RFC Liège, il a également défendu les couleurs de Charleroi entre 1994 et 1995.

Et si le coach de 59 ans fait parler de lui au Qatar, c’est notamment au vu de sa grande ambition malgré une Australie qui fait office de petit poucet en huitièmes de finale. "Est-ce qu’on va battre l’Argentine ? Bien sûr ! Je les ai déjà battus durant les JO de Tokyo l’année dernière. C’est un maillot jaune contre un maillot bleu et blanc. On joue à onze contre onze", lâchait le coach en conférence de presse. Avant de dévoiler son rêve. "J’aimerais affronter la meilleure équipe de la compétition, le Brésil".

Une équipe jeune mais ambitieuse

Certes, les Socceroos sont sur papier moins fort qu’en 2006, avec une équipe jeune en expérience qui a seulement 17 caps en moyenne. Il faudra donc un exploit pour s’imposer face au groupe de Lionel Messi.

L’Australie pourra en revanche compter sur une équipe physique puisqu’aucun titulaire ne mesure moins d’1m80. Un avantage de taille puisque l’Argentine a le noyau le plus petit de la compétition. Les outsiders devront donc profiter des phases arrêtées, notamment via son grand défenseur central Harry Souttar.

S’ils ne seront pas en possession du ballon face à une Albiceleste, a priori, dominatrice, les hommes d’Arnold tenteront de profiter des contres et des espaces offerts par les Sudaméricains. Entrent alors en jeu les éléments rapides et offensifs australiens : Leckie, Goodwin et Duke. C’est bien simple, ces trois joueurs ont, pour l’instant inscrit la totalité des buts australiens durant ce Mondial. C’est d’ailleurs sur une contre-attaque qu’est venue l’ouverture du score australienne face à la France ou encore le but libérateur contre les Nordiques.

Derrière, l’inoxydable gardien Mathew Ryan (également passé par notre championnat) réalise une solide Coupe du monde malgré les quatre goals encaissés contre les champions du monde 2018.

L’Australie n’aura clairement pas la tâche facile face à l’un des candidats au titre mais une chose est sûre : les Socceroos tenteront d’arracher une qualification historique lors d’une Coupe du monde qui a déjà démontré que tout est possible.

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