Pour la troisième fois en trois matches cette saison, l’Union Saint-gilloise a battu le Sporting d’Anderlecht lors du derby bruxellois. Des Champions playoffs entamés de la plus mauvaise des manières par le Sporting, dont la dernière victoire remonte à… 2019. Soit un petit succès sur les vingt dernières rencontres de playoffs. Le plateau de la Tribune revient sur cette étonnante absence de résultats des Mauves lors des matches importants.
Un souci lié au mental selon Stephan Streker. "Ils perdent deux matches importants : en Coupe contre Gand et face à l’Union. Sans parler des six matches sans victoire en playoffs l’année passée ou encore de la défaite en barrages pour la Conference League face à Vitesse. Je trouve cela limité de la part de Vincent Kompany lorsqu’il dit que l’équipe adverse a juste été fourbe. L’Union a dominé et était plus forte".
Philippe Albert, de son côté, pointe un souci de mentalité des joueurs mauves. "Michael Murillo est absent sur le troisième but. Ce n’est pas normal lorsque vous avez l’honneur de porter le maillot d’Anderlecht. La différence de mentalité était étonnante. L’Union prend le pouvoir et devient le premier club bruxellois. C’est difficile à encaisser pour les supporters mauves".
Et si la force du Sporting était finalement devenue sa faiblesse en cette fin de saison ? Alors que Kompany a souvent eu le nez fin pour ses changements, ceux-ci ne font plus la différence selon Philippe Albert. "Joshua Zirkzee quitte tout le temps la pelouse en premier alors qu’Anderlecht doit faire le jeu. Ce qui n’est pas la qualité première de Francis Amuzu. Concernant Benito Raman, cela fait deux matches qu’il ne monte pas bien au jeu".
Le phénomène Zirkzee interpelle également Cécile De Gernier. "Amuzu a progressé mais il n’est pas un grand finisseur. Zirkzee est l’un des plus grands talents du championnat donc il doit y avoir des raisons". Pour l’ancienne joueuse du Standard, les Mauves sont entrés avec la peur au ventre. "Anderlecht a été tétanisé et l'’Union en a profité".