La crise climatique et planétaire que nous traversons implique une profonde remise en question et modification de nos pratiques du quotidien, que ce soit nos régimes alimentaires, nos modes de transport ou encore notre manière de consommer. Face à ce dilemme cornélien, notre cerveau est-il notre ennemi ou notre allié ?
Pas écolo, notre cerveau ? C’est en tout cas une théorie qui a fait grand bruit en 2019 lorsque le docteur en neurosciences Sébastien Bohler a publié son livre Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher, aux Éditions Robert Laffont. Sa théorie ? Un biais cognitif puissant nommé le striatum nous empêcherait d’adopter des habitudes et des gestes écoresponsables, autrement dit de nous engager activement dans la préservation de la planète. Mais le striatum en question n’est pas vraiment un biais au sens strict du terme : il s’agit en fait d’une zone du cerveau qui exerce une influence sur notre motivation et notre prise de décision.