Le gouvernement espère ainsi pouvoir tripler la puissance de son parc éolien offshore d’ici 2030 (6 GW, soit 25 à 30% de la consommation totale d'électricité de notre pays) et le quadrupler d’ici 2040 (8GW), de sorte à pouvoir approvisionner chaque famille belge. Pour cela, la zone Princesse Elisabeth sera étendue à 3,1-3,5 GW avec notamment la construction d'éoliennes de plus grande puissance et deviendra la toute première île énergétique hybride en mer du Nord à laquelle seront connectés à la fois des parcs éoliens et des interconnexions, nous explique le cabinet de la ministre fédérale de l'Energie, Tinne Van der Straeten. Le projet devrait coûter 450 millions d’euros, dont 99,7 millions d’euros de subsides européens, et être prêt pour 2026.
Par ailleurs, de nouvelles interconnexions avec les pays de la Mer du Nord seront établies. Cela concerne les interconnexions sous-marines "Triton Links" (avec le Danemark) et Nautilus (avec le Royaume-Uni). Deux accords signés en novembre 2021.
Notons également qu'un accord conclu en mai 2022 entre la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark devrait faire de la Mer du Nord la plus grande centrale électrique durable d'Europe d'ici 2030. "L'objectif est de quadrupler la capacité éolienne offshore totale des quatre pays d'ici 2030 et de l'augmenter à au moins 150 GW d'ici 2050. 150 millions de familles pourront ainsi être alimentées en électricité de la Mer du Nord", précise le cabinet Van der Straeten.