Le sélectionneur a opéré un rajeunissement de sa ligne arrière avec Zeno Debast, Wout Faes et Arthur Theate aux côtés de Toby Alderweireld, Leander Dendoncker et Jan Vertonghen. "Qui dit jeunesse dit manque d’expérience et dans une Coupe du monde, on a besoin d’expérience", analyse Philippe Albert. "En prenant Faes, Theate et Debast, Martinez prend un fameux risque. Il n’y a que Vertonghen et Alderweireld qui sont expérimentés à ce niveau-là. Je ne m’attendais pas à ce que Debast soit dans la sélection. Lors des deux derniers matches, il est en partie responsable d’un but. Même s’il a été très costaud contre l’Antwerp dans l’axe avec Delcroix. Faes premier match catastrophique contre Tottenham mais évolue à un très bon niveau ces dernières semaines".
Jason Denayer et Dedryck Boyata restent à quai. "C’est assez étonnant. D’autant plus que Denayer était présent lors des deux derniers rassemblements. Il doit être très déçu", souligne notre consultant. "Il peut s’en vouloir", rétorque Benjamin Deceuninck. "Dans ses choix de carrière. Il s’est mis un peu dans la mouise tout seul".
Brandon Mechele, performant avec Bruges et nommé dans le onze de la phase de groupe de la C1, n’est pas là non plus. "Il ne m’a pas convaincu en championnat. Une Coupe du monde, c’est encore autre chose", affirme Albert. Martinez a visiblement doublé tous les postes. On met Debast et Mechele en balance mais c’est plutôt Faes qui a été préféré à Mechele dans le rôle de "central-central" en back up d’Alderweireld. "Dendoncker est lui sauvé par sa polyvalence", glisse Vincent Langendries.